Pourquoi j’ai appelé ma formation “Le Labo du Rêve”

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Comme vous le savez, j’ai trois casquettes : je suis onirologue, analyste jungienne et formatrice.

En tant qu’onirologue je propose des consultations d’interprétation des rêves ponctuelles pour les personnes qui souhaitent de temps en temps se pencher sur un rêve, ou sur une série de rêves afin de les aider à y voir clair dans leurs défis du moment.

Je propose aussi un travail sur le carnet de rêves à raison de deux rendez-vous par mois, où ce sont les rêves des 15 derniers jours qui nous montrent les points que l’inconscient souhaite aborder.

Et puis en tant qu’analyse il y a aussi des personnes que je suis en psychanalyse jungienne. Les rêves, quand il y en a, sont bien sûr conviés.

Enfin, en tant que formatrice j’ai écrit la formation Le Labo du Rêve, destinée aux psy, aux thérapeutes, aux coachs, aux artistes, aux chercheurs… Et à tous ceux qui souhaitent devenir autonomes dans l’analyse de leurs rêves, afin de faire de leur carnet de rêves un allié, et également ajouter cette compétence à leur boîte à outils.

Aujourd’hui je vais donc vous expliquer pourquoi ma formation s’appelle Le Labo du Rêve et pourquoi elle ne pouvait pas s’intituler autrement.

Formation Le Labo du Rêve Léa Le Gall

Le rêve est le laboratoire de la psyché

La première raison pour laquelle l’idée de Labo me plait, c’est que je considère le rêve comme le laboratoire de la psyché.

En effet, les scientifiques reconnaissent aujourd’hui deux principales fonctions au rêve : 

_ Le rêve permet la digestion des événements et leur assimilation dans l’histoire personnelle de l’individu. Il y a donc l’idée d’ordonner le vécu et de lui donner un sens. Mais aussi de désamorcer la charge émotionnelle de certaines expériences en les inscrivant dans une trajectoire de vie.

_ Deuxième fonction récemment admise par la communauté scientifique : le rêve est un terrain d’entraînement qui nous prépare aux lendemains. Autrement dit le rêve recherche des solutions pour les défis du jour, d’où le caractère anticipatoire des rêves qui donne tout son sens à l’expression “la nuit porte conseil”.

Ainsi le rêve est un rendez-vous régulier dans notre existence qui fait un pont entre passé et avenir, telle la nuit fait le pont entre hier et demain. 

Le rêve est donc un Laboratoire à lui seul car le rêve cherche, recherche des solutions. Il teste les options envisagées pour nous montrer les enjeux de nos décisions. Le rêve réfléchit à la situation en la représentant dans le langage symbolique qui est le sien pour nous la faire appréhender de façon plus allégorique et donc essentialisée. Le rêve anticipe les conséquences de certaines actions ou désirs d’action, et il met en garde si on se dirige droit dans le mur. Le rêve accompagne des transitions en nous montrant l’importance d’aller au bout du processus et en désignant les éventuelles blessures du passé à panser.

Le rêve est une zone de recherche où la psyché peut convoquer d’autres participants que le Moi seul, avec son mental, ses croyances et ses affects. Ces autres participants qui œuvrent au Labo du rêve sont d’autres parties de Soi qui, dans les circonstances particulières du sommeil paradoxal, ont enfin voix au chapitre et racontent leurs points de vue et leur vérité, pour enrichir le regard que l’on porte sur ce que l’on traverse.

Formation Le Labo du Rêve

Comment transmettre l’art de l’interprétation des rêves ?

Lorsque j’étais dans la phase de conception de la formation, j’étais guidée par cette question : comment transmettre ce que je fais, la réalité de la pratique ? Comment les auteurs dont j’admire les travaux vont-ils pouvoir m’aider, avec leur travail de recherche théorique, à guider vers un apprentissage authentique et concret, à « faire l’expérience » ?

Il m’a semblé indispensable de transmettre autant en théorie qu’en pratique. Car l’onirologie, l’art de l’analyse des rêves, est bel et bien une science humaine, une discipline transdisciplinaire, à la croisée de toutes. On ne peut pas juste lire des livres, si sérieux soit le travail de leurs auteurs. On doit travailler à même la matière du rêve.

12 ateliers de 3 heures en visio

J’ai donc tout d’abord imaginé une formation sous forme d’ateliers de trois heures. Je commençais par une heure de théorie pour présenter un aspect du travail du rêve, et en m’appuyant sur des sources de valeur. Et puis les deux heures suivantes étaient consacrées au travail des rêves. J’ai procédé ainsi pendant quelques mois avec les premiers groupes d’étudiants, et puis j’ai finalement décidé de consacrer les trois heures entières d’atelier à l’exercice pratique du travail du rêve. Je voyais bien que les cours, plus exigeants que je le pensais, devaient être étudiés tranquillement et maturés.

En effet, en écrivant les cours théoriques, je me suis rendue compte que j’avais peut-être sous-estimé le niveau de ces cours. Aussi, un cours magistral en visio ne suffisait pas. Il fallait que je rédige des modules de cours complets, avec les références et les sources bien sûr, mais aussi des documents indispensables en annexes, ainsi que des études de cas pour illustrer les points de cours. 

12 cours de 20 à 30 pages

Les auteurs ont été sélectionnés pour leur capacité à ne jamais perdre de vue l’aspect concret du rêve, sa réalité psychologique et sa participation dans l’évolution effective de l’individu, aussi bien sur un plan intérieur, dans leur travail d’introspection, que sur un plan extérieur, l’interprétation permettant au rêveur de faire le lien entre ce qui s’anime en lui et ce à quoi il est confronté.

Je me suis retrouvée avec une douzaine de cours de 20 à 30 pages, moi qui pensais ne faire que des fiches résumées !

Ainsi se sont dessinés deux pôles indissociables à équidistance : 12 ateliers de trois heures dédiés au travail du rêve. Et 12 cours d’une vingtaine ou trentaine de pages explorant les recherches en onirologie, d’après la lunette de plusieurs disciplines différentes (histoire, psychologie, sociologie, neurobiologie…etc).

Formation Le Labo du Rêve

La réalité des ateliers : un travail de Labo !

Aujourd’hui, les cours sont hébergés sur une plateforme de formation privée et disponibles au format .pdf téléchargeables et imprimables, ainsi qu’enregistrés au format e-learning.

Sur cette plateforme il y a également des groupes d’échanges pour me poser des questions 7j/7 et discuter avec les autres membres. Il y a un groupe d’échange par Labo, c’est-à-dire par groupe de travail, et un forum en commun où échanger avec tous.

Le Labo = plusieurs groupes, plusieurs “Labos”

La formation se constitue de petits groupes de formation, en autant de “Labos” donc, et chaque Labo à rendez-vous à horaire fixe, tous les 15 jours. Par exemple, je vais avoir un groupe le mardi après-midi, un groupe le lundi matin, un groupe le mercredi soir… etc.

Un groupe est constitué de 6 personnes maximum car les ateliers durent 3 heures, et chacun des membres du groupe doit avoir l’espace et le temps nécessaire pour présenter son travail et apporter sa pierre à l’édifice du travail des autres.

En atelier, on fonctionne comme un cercle de rêves, les interactions sont à l’honneur. Une personne va raconter un rêve et présenter son analyse. Puis on va faire un tour de table, et chacun des membres va pouvoir proposer ce qui lui est venu en écoutant son partage. Ainsi le rêveur va pouvoir s’enrichir des points de vue des uns et des autres, ouvrir son regard à d’autres niveaux de lectures auxquels peut-être, de prime abord, il était moins sensible, et s’inspirer du style des autres pour enrichir le sien.

Lorsqu’elle est en position d’écoute des rêves des autres membres, la personne va pouvoir réagir à son tour, proposer des pistes d’interprétation, poser les questions que le rêve lui pose, vérifier les informations qu’elle aurait eu sur un mode intuitif, partager ses hypothèses… 

Petit à petit le groupe avance ensemble, dans un enrichissement mutuel, et la progression est beaucoup plus efficace et rapide que lorsqu’on travaille seul. Car quoi qu’on dise, seul on est limité par nos limites justement. Le travail à plusieurs évite l’enfermement dans une tendance et une tentation de systématiser sa façon de regarder le rêve.

La collaboration : la puissance de l’intelligence collective

Je crois beaucoup en la collaboration. Je crois en ce dicton : seul on va plus vite, ensemble on va plus loin. En réalité, je crois même que, par expérience, il faudrait rectifier ce dicton et ça donnerait “Seul on va moins vite, ensemble on va plus vite et plus loin.” Ainsi, il correspondrait mieux à mon expérience personnelle et à la réalité de ce qu’on constate au Labo du Rêve, où tous les élèves font des progrès significatifs de semaine en semaine, grâce aux cours bien sûr, mais surtout grâce à la dynamique du groupe, à l’intelligence collective qui se manifeste dans ces ateliers.

C’est pour préserver cette ambiance précieuse, joyeuse et propice à la confiance que je tiens à ce format assez particulier pour ma formation : des groupes de 4-6 personnes maximum, et tous ensemble sur la plateforme pour pouvoir échanger et améliorer sans cesse la formation.

En effet, j’ajoute régulièrement des études de cas pour illustrer les différents points de cours, au fur et à mesure que les élèves en expriment le désir. Et donc la formation théorique s’enrichit sans cesse grâce à la réalité du travail de terrain et aux suggestions des membres.

Formation Le Labo du Rêve

La réalité du travail d’interprète : un travail de recherche sans fin

Je ne vends pas une méthode : je transmets des compétences

Je ne suis pas quelqu’un qui aime les affirmations. Dès que je découvre en moi une idée reçue, mon réflexe va être de la surligner mentalement et de l’épingler pour pouvoir la déconstruire.

C’est pourquoi certains peuvent être troublés quand je leur explique que je ne vais pas leur vendre une méthode. Pourtant c’est la vérité! Je n’écrirai jamais une “méthode d’interprétation des rêves” car qui dit méthode dit méthodologie, avec quelque chose d’automatisé et qui manque d’âme…

Je ne donne pas de méthode : je transmets des compétences. Et c’est important car c’est toute la différence. La méthode serait une logique de raisonnement, essentiellement mentale. Or le travail du rêve convoque aussi d’autres compétences que le mental : l’intuition, la sensation, l’empathie, l’intelligence émotionnelle… Et le goût pour l’enquête !

L’expérience : la voie de la compétence

Les compétences s’acquièrent dans l’expérience. Il faut beaucoup d’expérience pour approcher la réalité du rêve, réalité particulièrement difficile à circonscrire car le rêve adore précisément casser nos idées reçues et nous surprendre. C’est normal, c’est le job du rêve : nous amener à sortir de ce qu’on tient pour vrai, nous faire élargir notre regard sur les choses.

Ainsi, il faut travailler sur beaucoup de rêves et sur des styles de rêves très variés. Dans ma formation, les élèves travaillent en 6 mois, au fil des 12 ateliers, sur 60 à 80 rêves. Il me semble qu’en termes d’expérience, il serait difficile de trouver un endroit où faire mieux. Surtout seul, lorsqu’on débute. Qui plus est, le fait de travailler en groupe permet d’éviter de s’enfermer dans les limites de son expérience personnelle du carnet de rêves.

Niveau 1 : le travail du carnet de rêves

Les trois premiers mois de formation, les élèves du Labo travaillent d’abord sur leurs propres rêves et éventuellement sur les rêves des personnes de leur entourage, puis une fois que le travail du carnet de rêves est acquis, ils peuvent aborder la posture d’interprète : c’est à dire travailler sur les rêves d’autrui.

En effet, Carl Gustav Jung disait souvent qu’on ne peut pas amener quelqu’un plus loin que là où on est arrivé soi-même. Autrement dit, on ne peut pas prétendre aider les autres à comprendre leurs rêves, si soi-même on est pas suffisamment à l’aise dans ce dialogue difficile avec son inconscient.

Et ça pourra paraître paradoxal, mais pour réussir à être à l’aise avec son carnet de rêve, il faut pouvoir l’ouvrir à d’autres regards que le sien. Sinon, on risque d’avoir tendance à donner à nos rêves une interprétation toujours plus ou moins complaisante, c’est à dire conforme à nos désirs, et donc adopter une vision lacunaire du travail du rêve. Un rêve n’est pas là pour nous répéter ce que l’on sait. Il nous pousse à voir au-delà de ce que l’on souhaite regarder.

Formation Le Labo du Rêve

Niveau 2 : comprendre les rêves d’autrui

Quand c’est acquis, les trois mois suivants sont destinés au travail sur les rêves des autres. L’idée à ce stade est de se confronter à énormément de rêves différents, de rêveurs aux profils très différents les uns des autres, pour approcher des rêves qui n’ont pas du tout les mêmes fonctions et qui, même du point de vue de la construction du récit onirique, ne se ressemblent pas du tout.

Bien entendu, savoir interpréter les rêves est une chose, savoir conduire une séance d’analyse des rêves en est une autre. Car qui dit interpréter un rêve, dit accueillir un message qui provient de l’inconscient.

On travaille bien avec l’inconscient, et on doit connaître certaines choses pour ne pas faire n’importe quoi. Ce n’est pas parce qu’on discerne quelque chose en travaillant sur le rêve qu’on a le droit de le dire de but en blanc. On parle bien d’art de l’analyse des rêves, et dans la maîtrise de cet art, la manière dont on communique, dont on ouvre au rêveur une possibilité de confidence, est au moins aussi importante que notre capacité à décrypter le langage du rêve.

En effet, l’idée n’est pas de déclamer une interprétation sur un mode “Mme Irma” : voilà ça veut dire ceci ou cela. L’idée est de rendre au rêveur accès au message de son rêve, venu lui apporter un supplément d’information pour lui permettre de mieux comprendre sa situation, et comment elle est vécue par son âme, par son être profond, comment il est impacté, quels solutions se profilent… 

L’analyse de rêve est souvent le point de départ d’un travail sur soi. Ca peut débloquer l’accès à l’expression de quelque chose qu’on avait du mal à toucher du doigt. Il faut donc savoir permettre cette expression, et non pas la forcer.

C’est pourquoi, maîtriser l’interprétation de ses propres rêves ne suffit pas. Il faut avoir conscience des enjeux, de l’éthique de ce travail, afin de proposer aux rêveurs qui viendront nous consulter un cadre sécure dans lequel évoluer.

Et ça fait partie des points qu’on garde en tête dès le début de la formation. Le travail d’atelier et l’enseignement des auteurs nous permettent d’atteindre des compétences en interprétation des rêves mais aussi une éthique, une posture respectueuse, autrement dit un savoir faire et un savoir être.

Merci de m’avoir lue !

Faites de beaux rêves et notez les !

Léa Le Gall


Si cet article vous a plu, je vous invite à regarder mes vidéos sur Youtube à propos du rêve et de la psychologie analytique de Carl Gustav Jung

Voir la chaîne YT de Léa Le Gall


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